C'est terrible, mais je commence à réaliser que j'arrive au bout. Non pas que le rythme de travail se ralentisse, loin de là, (même si je m'autorise quelques boulots annexes et un workshop d'une semaine) mais simplement, je n'ai plus que du dialogue, du rythme et de la mise en case à peaufiner. Je pense qu'il me reste une trentaine de pages à faire. J'en ai 61 pour l'instant. Mais cette dernière ligne droite, pourtant épique et capitale, ne demande plus aucune recherche. Je tâtonne, je sers des vis, je reprends, mais uniquement sur les planches finales, et je ne veux plus montrer ici aucune image qui figurera dans le livre juste pour meubler gratuitement. En gros, c'est un long bavardage pour dire que j'abandonne l'exercice du blog sur le mode que j'ai tenu quatre ans durant. Il y aura encore les recherches de couverture, peut-être parfois quelques annonces, mais fini les références prétentieuses et les croquis foireux. Bien sûr, je repasserai de temps en temps, vous pouvez laisser des questions. Le dernier volume sera un peu plus épais, mais je fais tout pour qu'il sorte en octobre comme les précédents. Et j'aimerais bien, un jour, réunir bout à bout les centaines d'images postées ici et en faire une tapisserie bigarrée. En petit dans un livre, peut-être dans une hypothétique intégrale, ou en grand sur le mur d'une galerie. Cela pourrait faire office de pierre tombale pour ce blog. Ciao. Bisous.
PS. Ah et merci aux quelques fidèles et à tous les gens de partout qui se sont donné la peine de laisser des compliments, des critiques, ou des commentaires aussi futiles que rigolos! C'est souvent précieux pour un moine solitaire.
jeudi 27 février 2014
mardi 11 février 2014
jeudi 6 février 2014
Fatigue des yeux
6 heures de dédicaces par jour à Angoulême. Je ne sais pas trop à quoi ça rime. Mais arrivé à un certain point de fatigue, j'ai la tête vide, plus aucune notion du temps, et certains dessins se font alors en totale inconscience et avec beaucoup de facilité. Une délicieuse sensation, aussi permise par l'absence de contrainte narrative, mais qui est quasiment impossible à éprouver en dessinant sur des planches. Là, le personnage adopte une pose de marche tout à fait juste, sans aucun effort. Navré pour le flou.
mardi 4 février 2014
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