jeudi 30 décembre 2010
Prêt-à-porter
Verloc vous présente un modèle récent de blouson auto-nettoyant et thermorégulateur. J'approche du but. Et puis il pourra mettre ses mains dans les poches. J'aime dessiner des personnages avec les mains dans les poches, ça définit un certain type de caractère et de rapport au monde.
mardi 28 décembre 2010
Verloc
dimanche 26 décembre 2010
Pleased to meet you
Ainsi, selon la même théorie exposée dans le message du 19 décembre concernant les costumes, il m'a fallu trouver des noms aux deux personnages principaux. J'ai envie de parler de liens fraternels, en puisant par exemple dans les relations que j'ai avec mon propre frère. Je vais donc en faire deux frères. Je sais donc qu'ils auront le même nom de famille. Dans une histoire de science-fiction, les noms donnent tout de suite un ton, indiquent dans quel "genre" de science-fiction le récit va évoluer. En avril, au moment où ce choix devait se faire, il se trouve que je lisais "Agent Secret" de Joseph Conrad. (rien à voir à priori, mais il semble que j'aime fonctionner de la sorte...) J'ai pris ce que j'avais sous la main. J'ai retenu le nom de Verloc, et le nom de Conrad lui-même, et j'en ai fait des prénoms. Abstraits, secs, et sans connotations socio-culturelles, c'est une bonne base de travail. Et leurs origines littéraires classiques correspondent à l'histoire familiale des personnages. Je ne sais plus d'où vient le "Nim" qui servira de nom de famille. De Brisby? Possible... Dans un futur post-terrien où toutes les origines se sont fondues dans une grosse soupe culturelle commune, je trouve ce Nim crédible. Mais je réfléchis déjà trop. En fait, je n'aime pas passer des heures à chercher des noms. Même dans la vraie vie, on accepte les noms de gens très spontanément. La preuve, c'est que 49 planches plus tard, il n'en ont toujours pas changé...
vendredi 24 décembre 2010
mercredi 22 décembre 2010
dimanche 19 décembre 2010
What's done cannot be undone
Les costumes, c'est comme les noms. On en affuble les personnages avec les modèles les plus saugrenus, on fait des essais à priori grotesques, en se disant que c'est une simple tentative destinée à rester dans un carnet à l'état de projet. Et les semaines passent, et les personnages se les approprient, les forment à leur convenance, et puis d'un coup, ils deviennent indissociables. Dans le message précédent, le costume du centre est tiré du costume invraisemblable de Welles dans Macbeth. J'avais noté quelque part que cet accoutrement conviendrait bien à un univers SF, et qu'il faudrait que je le recycle. D'abord, je n'y ai pas cru. Mais 47 planches plus tard, le personnage n'en a pas changé. Je l'aime bien. Très bizarrement, je trouve qu'il donne une délicieux petit parfum seventies à l'ambiance générale, alors que le film date de 48.
samedi 18 décembre 2010
Trio
Avril 2010, première ébauche du trio de personnages principaux. Il manque plein de choses, ils ont des défauts, mais je sais à partir de ce moment-là que le projet est lancé. Je me rappelle que pour Koma, la série s'était mise à exister à partir du premier dessin regroupant Addidas et son monstre. C'est en réunissant les protagonistes ensemble sur une même image, en les confrontant, que je sais si ils sont solides, si ils ont un caractère, quelque chose de vibrant, si je serai capable de les faire vivre avec enthousiasme sur des centaines de pages.
jeudi 16 décembre 2010
mercredi 15 décembre 2010
Mickey
mardi 14 décembre 2010
Maison
lundi 13 décembre 2010
A pique
samedi 11 décembre 2010
A carreaux
vendredi 10 décembre 2010
jeudi 9 décembre 2010
Terrain glissant
lundi 6 décembre 2010
Continuum
dimanche 5 décembre 2010
Le vieux Lion
Mais fin janvier, dans un train, je repense à lui, et je me dis qu'il serait bien un cigare aux lèvres. Un robot fumeur de cigare, comme Bender dans Futurama, mais plus distingué, plus flegmatique, et plus philosophe. Tentons le coup, pour voir. Et tant qu'à faire, si je l'appelais Churchill? Croquis rapide. Mon Churchill est né. Il ne changera plus de nom. Depuis, je lui ai trouvé plein de caractéristiques, de fonctions particulières et de pouvoirs étonnants, mais ça, je le garde pour les livres.
samedi 4 décembre 2010
Raymond
vendredi 3 décembre 2010
Big Bang
En ce qui me concerne, tout commence toujours par une image de base, un atome hyper lourd qui s'incruste dans mon cerveau et autour duquel va venir graviter une multitude d'idées diverses, jusqu'à créer un système narratif complexe. Cela peut être une photo, une odeur, une rencontre ou un rêve. Pour Aâma, ce fut un minuscule jouet bon marché retrouvé au fond d'un tiroir. Un gorille. Chinois selon toute vraisemblance...
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